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BURKINA : Pourquoi cela finira mal

par Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE

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Ceci est une tribune d’un citoyen, Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE, sur l’actualité nationale.

Non, ce n’est pas à d’autres putschs que l’on pense ici. Ce n’est même pas « penser » du tout que de prédire des coups d’État. Mais, en même temps, on ne va pas attendre que tout un pays, le Burkina Faso, sombre sous les terreurs djihadiste et « patriotique » pour se mettre à réfléchir et penser, sous prétexte que le fameux oiseau de Minerve des philosophes ne prend son envol qu’au coucher du soleil, quand il fait nuit :

qu’un soleil se couche, cela est tout à fait dans l’ordre des choses, il se lèvera de nouveau ; mais qu’une nation soit envahie et dévastée, voici une catastrophe qui n’a pas lieu tous les jours et qu’aucune pensée ne doit attendre pour se réveiller puisque la pensée est d’abord vigilance et veille constante : les monstres surgissent quand la pensée s’endort ou fait défaut, la chouette veille justement quand le soleil se couche et que le monde s’assoupit…

En ce sens, il n’y a pas et n’y aura jamais de pensée wayiyan si le wayiyan est celui qui s’endort pour se réveiller enfin, peut-être, toujours trop tard (il suffit de remarquer que le wayinanisme n’est pas né en 2016 avec les premières attaques terroristes, ou même avant car en 2015 il y avait déjà de petites escarmouches dans le nord du pays, mais a dû attendre huit ans pour se réveiller !). Le wayiyan comme tel ne pense pas…

Un putsch au Burkina aujourd’hui , même s’il réussissait à éclipser la junte actuelle, échouerait à coup sûr s’il ne permet ni de vaincre le terrorisme ni de restaurer une vraie démocratie qui ne soit pas qu’un État de droit, lequel n’est pas forcément un Etat démocratique ; tous les régimes totalitaires et autoritaires sont bien « de droit », le droit n’étant alors que l’outil de légitimation de la violence.

Au Burkina Faso même, et malgré ou à cause de l’optimisme juridique dans lequel on baigne et s’aveugle (le droit ne protégerait que les droits humains, parler droit et écrire de belles constitutions toutes conformes au droit serviraient de meilleur bouclier contre les usurpations politiques), tout le droit ne sert en réalité qu’à légaliser, légitimer et installer un régime survenu par la force et dont la haine de la démocratie est au moins aussi forte que la menace du terrorisme.

Comment ne pas échouer ?

La situation du pays depuis les premières attaques terroristes de 2016 à Ouaga est telle que, quel que soit le régime politique, élu ou putschiste, civil ou militaire, sankariste ou compaoréiste, révolutionnaire ou vendu à l’impérialisme, « patriote » ou « apatride », intègre ou corrompu, l’unique casse-tête politique auquel les dirigeants sont désormais confrontés reste et restera la difficulté de ne pas échouer : soit en s’enivrant de discours démocratiques pour laisser la terreur  jihadiste envahir le pays, soit en ne combattant cette terreur que pour terroriser les citoyens que l’on prive de démocratie et de libertés, soit enfin, plus inquiétant, en ne faisant ni de la démocratie ni de la défaite des envahisseurs terroristes l’objectif prioritaire d’une politique.

Le patriotisme qui nie les libertés ne se paye que de slogans réconfortants qui , pour être agréables à entendre, ne suppriment pas pour autant le danger et la menace de la terreur jihadiste; car personne ne défendrait sa patrie s’il n’était d’abord libre, personne ne consentirait à mourir pour la patrie s’il ne savait pas ce que signifie « être libre », personne ne combattrait un envahisseur pour vivre soumis et terrorisé.

Par conséquent, la question la plus importante à poser n’est pas « comment vaincre la terreur jihadiste ? », puisqu’une telle victoire qui n’apporterait pas plus de libertés aux citoyens n’aurait ni sens ni valeur autres que ceux de l’échec même : l’ennemi serait militairement défait pendant que les dirigeants du pays échoueraient à garantir les libertés de leurs propres citoyens qu’ils disent protéger en combattant les envahisseurs.

Si l’on nous répète que nos libertés de citoyens ne sont pas plus importantes que le sort du Burkina, il n’est pas certain que ces mêmes libertés soient assurées et garanties une fois l’ennemi défait, puisqu’on aura vaincu cet ennemi sans ces libertés. Celles-ci n’ayant aucune place ni importance avant la victoire militaire, on ne voit pas comment ni pourquoi elles pourraient en avoir après une éventuelle victoire contre le terrorisme. La meilleure question à poser dès maintenant est plutôt : comment ne pas échouer même si l’on gagnait la guerre ?

Il nous faut en fait apprendre à définir le vrai patriotisme non plus par l’arrogance verbale qui feint de ne pas trembler devant l’ennemi même lorsque celui-ci porte des coups sévères (le tout dernier coup violent étant Barsalogho), mais par une crainte insomniaque de l’échec qui rendrait le patriotisme plus intelligent, humble et mesuré. La défaite de l’arrogant n’a pas d’autre nom que la honte : être humilié par manque d’humilité…

Une situation d’échec

Il y a donc trois formes possibles de l’échec : discourir sur la démocratie et les élections sans combattre le terrorisme (1), combattre le terrorisme en excluant et haïssant la démocratie (2), et ne proposer au peuple burkinabè ni la démocratie ni la victoire tangible contre le terrorisme (3). De ces trois formes de l’échec politique au Burkina Faso, les deux dernières seules menacent la junte actuelle dirigée par Ibrahim Traoré : cette junte qui a commencé par dénigrer la démocratie au nom de la lutte contre le terrorisme régresse de plus en plus dans le ni démocratie ni victoire probante contre le terrorisme.

En effet, la victoire-éclair annoncée contre le terrorisme se fait toujours attendre, en même temps que la démocratie est même aujourd’hui proscrite. Telle est bien la situation politique dans laquelle se trouve le Burkina Faso. La junte et ses soutiens complices ont pensé faire la politique par le militaire mais, ce faisant, manquent et la politique et le militaire.

La junte des capitaines burkinabè est capable de surveiller, assure-t-elle, les faits et gestes de l’impérialisme ( disons la France) qui implante des centres militaires d’entraînement et de formation dans les pays voisins (Bénin, Côte d’Ivoire), mais n’est pas capable de surveiller les mouvements des terroristes à l’intérieur même des frontières du Burkina.

La junte burkinabè proclame haut et fort, par la bouche de son président, qu’elle sait ce que l’impérialisme français trame au Bénin et en Côte d’Ivoire pour la déstabiliser, et dit pouvoir en donner publiquement les preuves, mais elle ne sait pas ni n’imagine pas un instant ce qui pourrait arriver de terrible et tragique à Barsalogho quand elle fait sortir et expose les populations aux attaques des terroristes du JNIM.

La junte burkinabè voue donc ses efforts à surveiller un ennemi lointain (l’impérialisme français) qui ne la combat pas militairement, et dont chacun sait très bien que si cet impérialisme la combattait et attaquait vraiment, cela ne prendrait pas plus d’un jour pour l’anéantir militairement, la faire tomber ou faire fuir; au contraire, l’ennemi qui attaque directement et tue quotidiennement (les terroristes jihadistes) ne fait pas l’objet d’une traque et d’une surveillance aussi millimétrées et précises puisqu’il attaque partout et quand il veut.

La junte burkinabè a donc, à l’en croire, des moyens et des renseignements sophistiqués pour surveiller des ennemis impérialistes et/ou « apatrides » hors des frontières du Burkina, mais n’en a pas pour mieux traquer les envahisseurs jihadistes à l’intérieur même du Burkina. Or, on s’en rappelle, c’était toute la raison de la colère qui montait contre les armées occidentales, française notamment, alors présentes au sahel : « vous avez, s’indignait-on, des satellites, des drones, des avions sophistiqués de surveillance et de combat, mais vous n’êtes pas capables d’empêcher les attaques des jihadistes qui se déplacent à moto en plein désert ; donc c’est vous qui soutenez, renseignez et armez ces jihadistes ! »

Les massacres de Solhan sous Roch Kaboré (160 morts) justifiaient cette colère des populations contre les armées occidentales présentes au sahel; ceux de Barsalogho (entre 300 et 400 morts) n’ont pas indigné et révolté autant les populations, les causes en étant « endogènes », car ces massacres ont lieu sous Ibrahim Traoré qui est celui qui a chassé les armées occidentales du Burkina pour « mieux » lutter contre le terrorisme. Il n’y aura pas de manifestations pour les victimes, parce que manifester serait déjà une rébellion contre la junte. On ne manifeste au Burkina que pour soutenir Ibrahim Traoré…

Enfin, à Barsalogho justement, près de quatre cents Burkinabè, soldats et civils, ont été massacrés, pendant que pas moins de deux cents soldats Russes protègent tous les jours la vie d’un seul Burkinabè, celle du jeune capitaine président. Si ce sont, supposons, les Russes qui aident aujourd’hui la junte à surveiller ses ennemis hors des frontières du Burkina, pourquoi ces mêmes Russes n’ont-ils été d’aucun secours pour éviter le carnage de Barsalogho ? La même question aurait été posée contre les soldats Français s’ils étaient toujours au Burkina.

Alors, pourquoi cela finirait-t-il encore mal au Burkina Faso si l’on est ainsi déjà dans une situation d’échec ? Qu’est-ce qui est pire et plus à craindre que cet échec ? Faisons un détour par le sport, pas pour jouer mais pour aggraver les choses.

Le paradoxe du football

Pas tous les sports, mais ce sport particulier qu’est le football fournit la meilleure leçon à tirer pour la politique. La pratique de licenciement ou de démission des entraîneurs sélectionneurs des équipes nationales pour mauvais résultats est courante, surtout en Afrique. En termes de « mauvais résultats » il peut ne s’agir que d’un match nul au lieu d’une victoire, d’une demi-finale perdue au lieu de la défaite même à la finale (Kamou Malo des Etalons burkinabè demi-finalistes de la CAN 2021).

 Il n’y a pas de préférence en la matière, sélectionneurs nationaux et étrangers y passent : le Français Jean-Louis Gasset des Eléphants ivoiriens à la dernière CAN 2023, le talentueux joueur George Finidi devenu sélectionneur des Super Eagles Nigérians a connu le même sort que son prédécesseur Portugais José Peseiro, ou son homologue Camerounais Rigobert Song, et bien d’autres.

Si le football est un jeu, le patriotisme n’en est pas. Cette vérité, c’est le football qui la révèle et confirme à l’occasion des compétitions internationales : on y chante les hymnes nationaux la main sur le cœur, prêt à mourir pour son pays, dans un jeu qui n’est pas la guerre. Le football n’est plus un jeu quand on joue pour la patrie. Les Etoiles Noires ghanéennes d’Otto Addo viennent de faire violemment les frais d’une défaite contre les Antilopes Noires angolaises à Kumasi : lapidées par des supporters ghanéens qui ne supportent pas la défaite de leurs joueurs à domicile.

Pour avoir marqué un but contre son camp face aux Américains à la coupe du monde de 1994, le footballeur colombien Andrés Escobar Saldarriaga avait été assassiné après que la Colombie eût été éliminée du Mondial américain. Et donc, au nom de la patrie, aucun sélectionneur d’une équipe nationale ne résiste à démissionner ou se faire démettre de ses fonctions ; l’intérêt national est alors plus fort que l’intérêt et la carrière personnels…

Or, en politique même, où l’on ne joue pas (il n’y a que les wayiyans qui s’amusent à railler des « apatrides » sur les réseaux sociaux, pour rire et faire rire à la place de la réflexion que mériterait le sérieux de la situation du pays, faisant du wayiyanisme un jeu et un loisir), en politique donc où la protection et la défense de la patrie est une affaire sérieuse, en temps de guerre comme en temps de paix, moins un dirigeant politique présente de bons résultats et plus il est appelé à gouverner ; singulièrement en Afrique, moins les résultats sont bons et plus la soif de gouverner est forte. Comme si l’échec était l’objectif même de l’action de gouverner, on ne gouverne alors que pour échouer ; car, en échouant, un dirigeant politique se donne justement les raisons de continuer à gouverner : on échoue pour continuer à gouverner parce qu’il faut continuellement corriger ses propres échecs…

Au Burkina Faso, plus on met du temps à gagner une guerre d’abord annoncée comme « éclair » contre les groupes jihadistes (le problème était censé uniquement de méthode, pas de moyens, mais on a continué d’accroître les moyens au détriment de la méthode, ce dont vient de témoigner Barsalogho), plus donc une victoire franche se fait toujours attendre, et plus Ibrahim Traoré passe de soldat à président du Faso ; plus le Burkina subit de coups sévères sur le terrain militaire, et plus Ibrahim Traoré est un deuxième Thomas Sankara, voire Thomas Sankara lui-même en résurrection ; plus durement les jihadistes nous frappent , et plus longtemps les Burkinabè désirent Ibrahim Traoré comme président à la tête du Faso (ils le veulent président à vie) ; autrement dit, plus le Burkina est en situation d’échec face aux envahisseurs jihadistes, (malgré évidemment quelques petits succès qui consistent à détruire ou reprendre aux terroristes des armes qu’ils avaient prises à nos soldats et VDP), et plus Ibrahim Traoré est un héros national…

On imagine mal tout un pays qui applaudirait le sélectionneur de son équipe nationale de football après chaque défaite, si ce n’est un pays de débiles mentaux ! La critique du seul Ibrahim Traoré est manifestement insuffisante, voire un peu injuste  (ce qui ne veut surtout pas dire qu’il soit irréprochable et incritiquable) ; car il est bien « l’homme de la situation » en ce sens précis : il est le dirigeant qui correspond exactement à la société et aux mentalités qui l’ont conduit et installé au pouvoir politique, et dont il est le pur produit ; une autre société, un autre peuple et d’autres mentalités n’auraient jamais pu produire et accepter un Ibrahim Traoré au pouvoir.

Voilà pourquoi Monsieur Ibrahim Traoré est un héros : non pas tant de faire vraiment reculer le terrorisme, mais d’être l’homme en lequel la société burkinabè se reconnaît comme dans un miroir. Ibrahim Traoré c’est le Burkina Faso : il ne représente pas démocratiquement le peuple burkinabè, il le représente sociologiquement en ce sens qu’en lui se reconnaissent les traits essentiels de cette société burkinabè actuelle et ses mentalités. Le plus saillant de ces traits est le manque d’instruction des populations qui se protègent de la modernité et du monde en se refugiant dans des archaïsmes que les plus instruits mais non moins dépourvus de culture intellectuelle savante tiennent complaisamment pour une « authenticité » et un « retour aux traditions », au lieu d’aider ces populations à sortir des obscurantismes et des complexes qui les accompagnent…

Ce sont donc d’abord les Burkinabè et leurs mentalités, toute la société burkinabè qu’il faut critiquer ; ce sont eux qui ont fabriqué un Ibrahim Traoré en lequel ils s’admirent comme Narcisse sa propre image. D’où, après le carnage de Barsalogho, silence des Burkinabè et de leurs dirigeants; aucune critique publique ne s’élève qui pourrait aussi aider la junte à améliorer ses méthodes de la lutte anti-terroriste. Les seules voix bruyantes sont celles des wayiyans encore, pour célébrer encore davantage le héros national de la lutte contre le terrorisme jihadiste ; comme s’ils ne voulaient toujours pas admettre qu’un tel carnage soit entièrement imputable à la junte et à ses chefs : il leur faut forcément un coupable extérieur et étranger, la junte étant pour eux infaillible.

On se contente encore de prier et d’appeler à prier pour qu’advienne miraculeusement la paix : mais Dieu lui-même peut-il nous aider si nous acceptons docilement ce que nous subissons ? Pourquoi même prier si notre silence est un oui docile à la junte ? A moins que, espérons-le encore, la prière soit le non le plus radical qu’on puisse aujourd’hui opposer à Ibrahim Traoré. Mais alors on aurait plus peur du président du Faso que de Dieu ou d’Allah, la peur du premier poussant à demander le secours des dieux !…

Partout dans le monde, chaque jour ou presque, des populations s’indignent, protestent, se soulèvent, font grève contre les politiques de leurs pays pour bien moins grave que ce qui s’est passé à Barsalogho (les Israéliens, par exemple, font grève afin d’exiger de leurs dirigeants qu’ils négocient avec les Palestiniens du Hamas pour libérer des otages qui sont peut-être même déjà morts). La peur seule n’explique ni ne justifie ce silence national résigné au Burkina Faso.

Il existe des moments, dans l’histoire de l’humanité, où un peuple, pour survivre, ne peut plus se contenter d’avoir peur de ses dirigeants : le Burkina Faso a lui aussi connu de tels moments (le dernier était 2014), mais pas sous Ibrahim Traoré. Jusqu’à quand ? Le Burkina Faso sous Ibrahim Traoré préfigure en réalité ce que pourrait être un Burkina sous le gouvernement des jihadistes si ces derniers réussissaient à étendre leur invasion : un Etat de soumission collective dans un silence sans résistance à la dictature de la charia demain, comme à la dictature du patriotisme anti-impérialiste aujourd’hui.

En l’état actuel de la situation de notre pays, que nous vainquions le terrorisme ou pas, nous ne serons pas libres au Burkina Faso ; que ce soit la junte en treillis d’Ibrahim Traoré ou les mollahs enturbannés du djihadisme qui nous gouvernent, nous ne connaîtrons pas la démocratie, nous ne serons qu’un peuple (demos) sans pouvoir (cratos). Une démo-sans-cratie ! C’est à se demander parfois pourquoi nous combattons même les terroristes, et pourquoi ils continuent d’attaquer sous Ibrahim Traoré et ses camarades de l’AES : eux non plus ne veulent entendre parler ni de démocratie ni de libertés, eux aussi exècrent l’impérialisme occidental !

Quand les Occidentaux combattent le djihadisme, ils le font au nom de la démocratie et d’une certaine idée de l’Homme même si le monde entier n’y adhère pas. Mais nous, qu’avons-nous de politiquement différent à opposer aux terroristes que nous combattons? Ni la démocratie ni même la religion. Rien. Dans ces conditions, comment ne pas échouer dans ce combat qui se résoudra à rien, c’est-à-dire qui ne nous apportera pas plus de liberté ? « La patrie ou la mort » oui, mais pas mourir pour une patrie qui vous prive de liberté !

Voici donc le pire : que de l’héroïsme se fabrique et s’entretienne d’échecs et de fautes dont personne ne répond ; ou que l’échec devienne un critère d’héroïsme. Mais si Ibrahim Traoré que nous Burkinabè considérons comme le héros de la lutte anti-terroriste échoue contre le terrorisme, cela veut dire que plus personne, civil démocrate à la tête bien pleine et bien faite, ou militaire putschiste, personne pas même un dieu si ce n’est encore un dieu monstrueux, ne pourra nous sauver du terrorisme. L’humilité s’impose…

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE

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