Avec le président ADO, la Côte d’Ivoire a repris sa marche vers le progrès et le développement interrompue après la mort de Félix Houphouet-Boigny.
Mais rien n’est acquis ! Cela s’est fait au prix d’un endettement très élevé et assuré par l’entrée de ce pays dans le club des pays producteurs de pétrole et de gaz. D’or aussi !
Tant que le taux de croissance est élevé, cette dette ne pose aucun problème.
Mais si la machine cale, elle deviendra insoutenable.
Or en temps de crise économique dans tous les pays du monde, les immigrés servent de boucs émissaires aux politiciens…
La Côte d’Ivoire entre en année électorale en 2025. Alassane Dramane Ouattara, 82 ans comme Joe Biden dont l’âge fait débat aux USA, est au terme de son troisième mandat très contesté comme le fut son premier contre Laurent Gbagbo.
Passera t-il la main ou essayera t-il un quatrième mandat comme le lui demandent les griots de son parti ?
Ce sera probablement le mandat de trop même s’il a des chances de gagner les élections.
Le fait est qu’il a usé tous ses potentiels successeurs au poste de Premier ministre pendant ses 15 années de pouvoir. Deux d’entre eux sont même morts à ce poste…
Les autres protagonistes de la guerre civile ivoirienne sont eux aussi dans les starting blocks:
Il ne l’entend pas de cette oreille.
Il veut surfer sur la vague panafricaniste, souverainiste et xénophobe dont il fut le pionnier dans la région…
Lui aussi a une condamnation pénale qui le rend inéligible.
Et il a déjà fait savoir qu’il n’entend pas se laisser écarter…
L’intelligence voudrait que le RHDP et le PDCI reconduisent leur alliance de 2015.
Mais la politique a ses raisons que la raison ne connait point !
En 2025, la Côte d’Ivoire sera donc à la croisée des chemins !
Et c’est dans cet imbroglio que IB veut s’introduire alors qu’il y a 6 millions de Burkinabè qui vivent en Côte d’Ivoire, auxquels s’ajoutent désormais des centaines de milliers de réfugiés !
Certes, IB était jeune pendant la guerre civile ivoirienne. Mais ses conséquences pour les Burkinabè de Côte d’Ivoire et sur le Burkina Faso n’ont pas pu lui échapper.
Tout comme le comportement qu’avaient eu ses nouveaux alliés ivoiriens envers nos compatriotes en Côte d’Ivoire.
La diaspora burkinabè de Côte d’Ivoire a toujours été celle qui contribue le plus au développement économique du Burkina Faso.
Aujourd’hui encore, c’est la première en contributions VOLONTAIRES au Fond de Soutien Patriotique.
Mais les esprits étriqués au Burkina Faso les ont toujours détestés !
Par jalousie et parce que le changement vient toujours de ceux qui sont allés voir ailleurs !
Imaginez une nouvelle opération Bayiri avec cette crise sécuritaire, économique et humanitaire !
Même si la moitié seulement des Burkinabè de Côte d’Ivoire sont obligés de rentrer au Burkina Faso, et que la frontière est fermée, le Burkina Faso sera submergé et étouffé !
Maix.
