En politique, il ne faut jamais dire jamais.
Il y a un moment, pas si lointain que ça, on croyait les régimes militaires définitivement RÉVOLUS. Ils sont là et les pires que nous ayons connus depuis 1960. Pour exister, ils ont détricoté TOUTES LES INSTITUTIONS DÉMOCRATIQUES.
Pour les CHASSER et gommer toutes leurs sinistres TRACES, il faudra RESTAURER LE DROIT et la DÉMOCRATIE.
Est-ce qu’on peut IMAGINER que les RÉGIMES MILITAIRES deviennent la RÈGLE ? Absolument NON. Qu’ils veillent se NORMALISER est la pire des CHOSES et ne leur portera pas BONHEUR. Les RÉGIMES MILITAIRES ne peuvent que demeurer des EXCEPTIONS.
Pour l’instant, ils sont minoritaires dans la CEDEAO. Sur les 15 pays de la CEDEAO et les 8 pays de l’UEMOA, les régimes militaires ne sont pas majoritaires.
- ÉCONOMIQUEMENT, ils sont les moins PERFORMANTS et ils sont EN TRAIN de CONDUIRE les pays à la faillite. Le Mali n’a toujours pas de courant de façon régulière. Idem au BURKINA. C’est loin d’être anecdotique.
Sans être un spécialiste de l’économie, l’état de l’exécution du Budget 2024 (au 31 mars) qui est passé presque inaperçue à cause de la roquette du 12 juin, est UNE VRAIE SONNETTE D’ALARME. L’évaluation au 31 mars 2024, montre que aussi bien l’épargne budgétaire que le solde budgétaire sont au rouge total. C’est dommage qu’un débat ne soit plus possible sur les fondamentaux dans ce pays qui est dirigé par la RUE et par le plus NULS DES MILITAIRES.
Enfin, même dans leur domaine de définition, la Sécurité et La Défense, les régimes militaires sont en échec. Goïta qui est le doyen n’a rien pu faire au Mali à part la reprise de Kidal désertés par Wagner. Au BURKINA la situation s’est détériorée à une vitesse SUPERSONIQUE depuis que le CAPITAINE Bobo plastronne a Koulouba. Au Niger, la réalité RATTRAPE TIANI. Le principe de réalité l’oblige à rétropédaler.
- il renoue avec les deuils nationaux et il n’exclu plus de dialoguer avec les terroristes.
Devant un tableau CLINIQUE PAREIL, continuer à SABRER les libertés et à instaurer la terreur, on voudrait accélérer le retour en amour des populations pour la démocratie qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
CE QUI EST CERTAIN, LE RÉGIME DE IB est sur une CRÊTE RAIDE. Qui peut expliquer le voyage ÉCLAIR DE GOÏTA à Ouagadougou autrement que pour RABIBOCHER les CAPITAINES entre eux? On ne demande pas à IB et à ses partisans de reconnaître qu’il y a des fritures sur la ligne. C’est une question de TEMPS !
Excellente journée à tous
Allah aide ceux qui s’aident !
NAB
