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l’APEC, un an après…

par Sayouba Traore

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Chaque régime qui arrive au pouvoir au Burkina Faso se lance dans ses expérimentations entrepreneuriales hasardeuses… Par gauchisme, les Burkinabè sont étatistes. Tout le monde attend tout de l’État. Mais au quotidien, chacun travaille d’où il est, pour affaiblir l’État. Car personne ne sait ce qu’est censé être l’État.

𝐋𝐞𝐬 𝐒𝐨𝐯𝐢𝐞𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐒𝐚𝐡𝐞𝐥

Kolkhoz et sovkhoz du 21ème siècle à la sauce burkinabè ! Que l’État fixe le cadre d’une telle activité et donne des incitations fiscales, d’accord. Mais qu’il continue à vouloir se substituer à l’entrepreneuriat privé est totalement anachronique et inefficace !

À force de vouloir réinventer la roue sous prétexte de solutions endogènes, ça devient de l’hystérie ! Et qui de mieux pour diriger ces kolkhozes qu’un ancien théoricien n’ayant jamais rien managé et qui a passé ses années d’enseignants à intoxiquer de jeunes rêveurs ? … Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, je prédis un crash monumental et un énorme scandale financier dans cette affaire !

Au fait, où en sont les entreprises que l’État MPP avait financées pour les femmes et les jeunes ? Là aussi, je m’étais fait vilipender pour avoir démontré l’ineptie du projet !

Maix

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1 comment

Kampadini Yendié 18 juin 2024 - 13h05

Ce projet ne m’a jamais inspiré confiance, vu qu’il est né dans un contexte d’absence de liberté d’expression. Sous un autre régime, des personnes bien expérimentées allaient en débattre et apporter des idées pour mieux éclairer l’opinion. Avec le népotisme qui règne au sommet de l’État, il ne serait pas surprenant d’entendre que les Fonds de l’APEC ont été utilisés pour acquérir des armes, alors que c’est un wayiyan qui gère sa maitresse avec. Heureument mon 5 francs ne s’y trouve pas.

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